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mardi 24 juin 2014

Game of Thrones - Saison 4

Dans le petit monde de la critique, il existe deux types de sujets : les sujets sensibles et les autres. La série dont je vais vous parler aujourd'hui vous la connaissez très bien, pour certains même mieux que moi. C'est pour cette raison que je la classerai dans le premier type de sujet. Pourquoi donc en parlerai-je? vous entends-je me dire... Et bien je ne sais pas. Probablement parce que j'ai envie. Comme les autres je réclame ma part du gâteau. Je donnerai donc mon avis sur la quatrième saison de la série la plus sensible dans le monde entier de l'univers. Parce que YOLO comme dirait l'autre...

Avertissement : Malgré de nombreux efforts d'écriture je ne peux pas affirmer que ce texte soit totalement démuni de "spoil". Ne connaissant pas la sensibilité de chacun face à ce fléau, je préfère donc prendre mes précautions. Vous voilà prévenu.


Donc cette série "dont on ne peut prononcer le nom" nous provient tout droit des Etats-Unis d'Amérique (Fuck yeah!), est diffusée sur HBO (True DetectiveSilicon Valley...) et est créée par David Benioff et D.B.Weiss. Elle s'inspire très fortement de la série d'ouvrage écrit par Georges R.R. Martin originalement intitulée A Song of Ice and Fire, dont les intégrales 3 et 4 trônent (admirez-moi ce jeu de mot royal...) depuis quelques semaines sur mon étagère, en attendant d'être lus. 

Dans la vie je ne suis pas persuadé de grand chose (c'est faux hein c'est juste pour l'effet), pourtant je suis certain d'un truc : si le "spoil" n'existait pas, Gam..."dont on ne doit pas prononcer le nom" l'aurait inventé. Jamais je n'aurais vu dans (exagération dans 3, 2, 1...) ma vie entière autant de "spoiler alert" pour une même série. C'est simple, lorsque le mois d'avril arrive, l'internet se transforme en un gigantesque amas de [SPOILER]. Vous avez donc intérêt à suivre le rythme ! Le malheureux ayant eu droit au repas familial du lundi soir, se retrouvera donc bien seul et démuni, souvent privé de conversation entre collègues le lendemain matin au boulot devant la machine à café, sous peine de se faire violemment "spoiler". Ceci est donc un message que j'adresse au 1% de la population sortant tout juste de leur grotte : si vous n'avez pas vu Game of Thrones n'attendez pas un résumé de ma part, fermez cette page et regardez la. 


La saison 4 s'est terminée il y un peu plus d'une semaine, l'heure du verdict est donc largement arrivée. Faisant son petit bonhomme de chemin de "truc qu'il faut absolument regarder", accumulant les records d'audience et de téléchargement illégal à chaque sortie d'épisode, cette série n'arrête pas de nous surprendre. Malgré de nombreuses attaques (entre autre sur ces aspects sexiste et violent) elle garde encore et toujours son aura sacrée de "truc de ouf qui t'en bouche un coin". Ces retournements de situation dantesques admirablement bien amenés continuent encore et toujours de nous étonner, n'hésitant pas à sacrifier deux ou trois personnages principaux d'un seul coup (souvenez vous de l'épisode 9 de la troisième saison). Chaque année on a l'impression d'avoir vu la meilleure saison, mais chaque année les réalisateurs s'arrangent pour nous en mettre plein la gueule l'année suivante. 

Cependant ce sentiment de plénitude s'est personnellement transformé en crainte cette année : après une fin de saison 3 sanglante restant gravée dans ma mémoire, je ne voyais pas vraiment comment les scénaristes pouvaient encore une fois m'étonner. J'étais désormais prêt à toutes possibilités et plus jamais je ne me ferais avoir. Plus jamais je ne passerai de soirée seul dans mon lit à essayer d'oublier ces images cruelles et ces hurlements incontrôlés. Game of Thrones m'avais changé mais plus jamais il ne m'aurait. Et pourtant la série a encore une fois réussi son pari : pas vraiment de traumatisme cette fois-ci, mai beaucoup d'onomatopées variant du "Woow" au "Naaaaaan", chaque épisode ayant droit à la sienne. Avec son scénario parfaitement maîtrisé, cette saison est donc la hauteur de mes espérances, ou presque. Oui, comme j'ai toujours quelque chose à redire, et tout particulièrement envers les séries de cette ampleur, je vais maintenant passer aux sujets qui fâchent (un peu). 


Dire que GoT est une série qui fonctionne serait une expression bien trop légère. Avec plus de 13 millions de téléspectateurs, la saison précédente s'élevait à la seconde place des séries les plus regardées sur la chaine HBO juste après la cinquième saison des Soprano. Autant vous dire que ce show ne manque pas de moyens. Pourtant, malgré un avantage financier certain, la série n'arrive toujours pas à nous offrir des arrangements numériques dignes de ce nom. Je m'explique. Dans les différentes séquences et selon les besoins, les scènes sont, soit tournées en décors naturels, soit en studio (principalement pour le Mur qui n'existe pas dans la vrai vie... non, non...). Si le travail avait été correctement effectué, ce qui pour les moyens dont dispose la production est largement envisageable, la distinction entre ces deux décors ne serait qu'à peine perceptible. Hors ce n'est pas le cas. Nous avons alors droit au meilleur comme au pire : on passe allègrement d'un plan magnifique d'une plaine irlandaise avec photographie parfaite et plastique incroyable, à une ascension du Mur par les sauvageons puant le fond vert et l'incrustation numérique arrangée avec les pieds.

Ma seconde critique sera bien plus personnelle, quoi qu’indirectement liée au paragraphe précédent. Depuis la première saison, la série nous a habitué à un schéma narratif bien particulier. Lentement mais sûrement, GoT  avait l'habitude de prendre son temps, installant doucement son intrigue et de ce fait gagnant en pression et en tension de façon progressive jusqu'à l'épisode 8. Ce n'est pas une critique, cette lenteur est même tout à fait appréciable. Après cette lente ascension, le climax arrivait donc à l'épisode 9 (avec effet WTF, retournement de situation de malade, personnages qui meurent à la chaine etc etc... bref tout ce qui fait le charme de la série) avant de redescendre à l'épisode 10 pour finir la saison (pour plus de clarté se référer au schéma ci-dessous).



Mais cette année la trame narrative a changé, se rapprochant plus de ce schéma ci (pour moi).


Très vite la saison donne le ton : bagarres, meurtres, bagarres. A quoi bon finalement installer une ambiance, quand on peut directement commencer avec du [BADASS]... Encore une fois ceci n'est pas une critique, c'est un choix narratif tout à fait respectable. Avec ce départ sur les chapeaux de roues la seule chose à laquelle je pensais était ce fameux neuvième épisode : "on va en prendre plein les yeux, le climax de cette année va être complètement fou" me disais-je. Sur le papier le pitch avait tout pour plaire : l'attaque du mur par une armée de 100 000 sauvageons, accompagnés de géants pour le style. Autant vous dire que je ne savais plus ou me mettre avant de lancer cet épisode qui devait, selon moi, mettre à terre tous les autres en un seul round. Mais en fait non. Hormis un formidable plan séquence admirablement bien orchestré, le reste de l'épisode reste franchement fade. Vous allez dire que je radote, mais lorsque l'on annonce une attaque de 100 000 personnes, on attend 100 000 personnes à l'écran, ou au moins une vague impression. Attention je ne demande pas de recruter des milliers de figurants pour me faire plaisir, mais lorsque je vois Le Seigneur des annaux sorti il y a maintenant plus de dix ans, je me demande si le responsable des effets numériques de la série ne s'est pas encore une fois endormi sur son clavier. Mon dieu que c'est vide ! Bref, je passe rapidement, le reste de l'épisode c'est bagarre, bagarre, et encore bagarre... c'est mou, c'est chiant, ça n'a pas franchement d’intérêt, et on nous avait habitué à bien mieux.  


Pour rebondir et conclure, je dirais que Game of Thrones reste une série formidable. Mais c'est justement pour cette raison que les petits défauts que j'ai pu relever deviennent vraiment agaçant. Je finirai tout de même sur une touche positive : Game of Thrones reste une de mes séries préférée, elle continue de me faire rêver, je continuerai donc à la suivre et à attendre avec impatience les nouvelles saisons à venir. 

Ayllu

Le trailer de la saison 4 de Game of Thrones  pour les 1% de la population qui ne l'aurait pas encore vu :


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lundi 9 juin 2014

Caricaturistes - Fantassins de la Démocratie



Vu le 30.05.2014

Un documentaire un peu "démago" mais pas trop.

J'aime les documentaires au cinéma, qu'importe le sujet, j'essaye d'aller les voir. Je découvre ainsi pas mal de choses auxquelles je ne m'intéresse pas forcément.

Là le sujet, les caricaturistes, est un sujet qui à la base ne m'intéresse pas plus que ça. Je ne me suis jamais posée beaucoup de questions à leurs sujets mais j'aime bien regarder les caricatures dans les journaux, les magazines. Comme dit dans le film, les caricatures, du fait qu'elles sont dessins, permettent de toucher un grand nombre de gens puisqu'elles touchent ceux qui savent lire et ceux qui ne savent pas lire. Bien sûr, elles peuvent aussi toucher des gens comme moi, des jeunes (ou moins jeunes) qui ont la flemme de lire.

Bref, sans trop d'intérêt à la base pour ce sujet, je me suis plongée dans ce film sans regret. J'en voulais même plus.

En suivant plusieurs caricaturistes aux quatre coins du monde, c'est aussi sur la deuxième partie du titre que l'accent est mis. La démocratie. Voyageant ainsi à travers le regards de ces dessinateurs, on découvre un monde où tout le monde n'est pas libre (oui, on s'en doutait mais des piqûres de rappel c'est bien aussi), et où des gens se battent au quotidien pour des libertés que nous avons (ou croyons avoir), nous en Europe, déjà.

Ce film nous fait prendre conscience du manque cruel de liberté qui existe un peu partout, et que les caricaturistes ne sont pas seulement là pour faire des petits dessins qui nous font rire. Ils sont la pour dénoncer. Et ils sont là pour que les injustices qu'ils dénoncent touchent le plus grand nombre.

On voit un peu l'envers du décor et c'est assez intéressant. Produit par Radu Mihaileanu, et emmené par Plantu, ce documentaire est à voir.

Moi, en tout cas, je m'en vais lire le livre qui prolonge le documentaire pour en savoir plus et continuer à me faire une idée sur cette face de l'actualité.

Lo.

Utopia - Saison 1

Savez-vous quel est le point commun entre la CIA, les Franc-maçons et les trois grandes religions monothéistes ? A première vue il n'y en a pas. Pourtant ces trois termes se retrouvent sur l'article Wikipédia de la théorie du complot. C'est fou ce que l'on peut apprendre en s'égarant quelques minutes dans les méandres du web. Saviez-vous qu'Elvis Presley n'est pas vraiment mort ? Non, non, il est juste rentré au MIB. Contrairement à McCartney qui lui a été remplacé par un cyborg après son assassinat perpétré par les Illuminati... Ayant vécu la chute des tours jumelles devant mon bol de Chocapic avant d'aller au lycée, je me suis aussi surpris à imaginer, durant quelques moments d’égarement, des scénarios tout aussi grotesques que pathétiques. Tendre période de naïveté qu'est l'adolescence... Approchant aujourd'hui doucement de la trentaine (...prise de conscience...), lorsque je lis, dans ce même article, que les théories du complot des attentats de 2001 "sont celles qui ont générées le plus de trafic internet durant l'ensemble des années 2000", cela ne me surprend pas, non, cela me fait doucement rigoler. 


Utopia est une série nous provenant tout droit du Royaume-Unis (God save the Queen !), diffusée en 2013 sur la chaine britannique Chanel 4 (SkinsMistfitsBlack Mirror...), écrit et créé par Dennis Kelly, dont la trame générale traite du conspirationnisme. Comme vous l'avez peut être compris grâce à ma superbe introduction, ce thème ne m'attire pas franchement, ne créant chez moi qu'une vague excitation des zygomatiques. J'avoue ne pas avoir été transcendé par le sujet lorsque l'on m'a conseillé cette série pour la première fois. Je laissais donc Utopia sur le coté, attendant sagement l'approche furtive d'une disette télévisuelle. Mais comme dirait l'autre, l'erreur est humaine. Après m'être ingurgité les 6 épisodes de cette première saison en un après midi, je peux vous l'avouez, j'ai eu tort d'attendre si longtemps.

Utopia est une série qu'il m'est difficile de vous présenter, pas pour des raisons de complexité de scénario, mais parce que j'ai envie de vous laisser la surprise. Je serai donc bref. Becky, Ian, Grant et Wilson Wilson (c'est son nom, pas une étourderie de ma part), les quatre protagonistes, sont passionnés de Comics Book. Ils sont tous en possession du roman graphique The Utopia Experiment, dont l'auteur devenu fou a mis fin à ses jours alors qu'il séjournait en hôpital psychiatrique (joie et bonne humeur dans votre cœur). Un jour, alors qu'ils découvrent l'existence d'un second tome encore jamais édité, ils se mettent en quête de le retrouver. Ils sont, à partir de ce moment là, traqués par deux tueurs psychopathes et contraints de fuir pour espérer survivre.



Mon aveu de tout à l'heure concernant mon rejet des théories conspirationnistes n'était pas tout à fait honnête. Je pense sincèrement que ce sujet, s'il est étudié comme un phénomène de société ou comme un objet de recherche, peut être tout à fait passionnant. Ce que je regrette, par contre, c'est l'utilisation qu'en font beaucoup d'auteurs, et tout particulièrement dans les séries, afin de palier un scénario s’enfonçant épisodes après épisodes vers une histoire sans fin. C'est une porte de sortie facile si vous voulez. Vous ne trouvez pas de conclusion à votre histoire après 15 saisons ? Pas de problème ! Faites appel à votre meilleur complot mondial qui donnera une réponse à toute bonne intrigue qui s'enlise ! Si j'ai décidé de vous parler d'Utopia aujourd'hui, ce n'est évidemment pour ces raisons là, bien au contraire. Ici, c'est toute la trame scénaristique qui tourne autour du complot, dans le sens où le conspirationnisme n'est pas un fin en soit, mais fait parti intégrante de l'intrigue. D'ailleurs en parlant de celles-ci, attendez vous à être scotché à votre canap'. Utopia pose des questions, certes d'apparences simples, mais qui vous resteront en tête une fois le dernier épisode passé, telle une petite mélodie relou dont on arrive pas à se débarrasser. 

Souvent lorsque l'on parle de séries on pense plus à un art narratif qu'à un art visuel, cela semble finalement assez logique. En effet, les séries sont contraintes de produire une grande quantité d'images sur une période réduite, alors qu'à l'inverse la production d'un long métrage (j'intègre dans le terme "production" toutes les étapes entre l'écriture du scénario et sa diffusion en salle) peut s’étaler sur un temps beaucoup plus long, non contraint par la norme annuelle des diffusions télé. Pourtant, il semblerai que les créateurs d'Utopia, plus soucieux de la qualité que de la quantité, aient décidé d'allier narration travaillée avec plastique n'ayant rien à envier au 7ème art. Rare sont les productions télévisées où la réalisation participe pleinement à la narration, c'est toutefois le cas ici. Aucun plan ne semble être laissé au hasard, tout a été visiblement réfléchi pour parfaitement coller au contexte. Cette maitrise de l'image nous accompagne donc tout au long du récit où tout semble être en permanence surveillé, à la manière d'un véritable complot mondial. 


Vous l'aurez compris Utopia est pour moi une série hors norme. Tout y est soigné, de la musique à la photo en passant par le scénario. Je peux comprendre les personnes ne voulant pas se lancer dans une série pour des raisons de temps. Pourtant là vous n'avez pas d'excuse, du haut de ses six épisodes de 50 min Utopia est rapidement fini. Peut être même un peu trop vite...

Ayllu

La bande annonce de la première saison d'Utopia pour les plus curieux :






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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.



Vu le 28.05.2014

A voir en V.O.

Voici enfin adapté le best-seller suédois de Jonas Jonasson sur grand écran. Je ne l'ai pas lu mais le résumé (et l'affiche!) donnait tellement envie que j'aurais du et que je vais sûrement le lire.

Déjanté, farfelu, à prendre avec beaucoup d'humour. Voilà ce qu'on peut déjà en dire. Une histoire de base déjà folle ( un vieil homme qui s'enfuit de sa maison de retraite et à qui il arrive des tas de choses) qui nous entraîne dans des flash-backs encore plus fous.

Explosions, guerre froide et éléphant, on peut résumer ce film comme ça. Difficile en tout cas de vous en parler mais on passe un excellent moment.

Lo.

The Homesman



Vu le 24.05.2014

C'est définitif, cette culture américaine n'est vraiment pas à mon goût.

L'impression d'être enfermée dans un énième roman de littérature américaine sur le Sud des États-Unis où situation malsaine fusionnent avec esprit religieux, voilà comment je me suis sentie tout au long de ce film sans âme.

C'est un film qui prend son temps et qui prend du temps dans le sens où le "road-movie" annoncé dans la bande-annonce ne démarre pas de suite.

Cela doit être la mode en ce moment mais c'est aussi un film pendant lequel on oscille entre des émotions assez contradictoires. Des histoires assez horribles dans une Amérique rustre et en plein développement de son Far West, mêlées à des pointes d'humour qui n'ont rien à faire là.

Oui mais alors le pitch c'est quoi? Une femme (Hilary Swank) stricte, maladroite et en mal d'amour dont personne ne veut et qui se porte volontaire pour emmener trois femmes qui ont sombré dans la folie. En chemin, elle rencontre un homme condamné à mort et un peu menteur. Intriguant sur le papier mais finalement très décevant. On y découvre que la folie des femmes vient des hommes, mais que tout n'est pas perdu en la personne du personnage principal (Tommy Lee Jones).

Un western pas très passionnant. Pas très folichon tout ça.

Lo.

lundi 26 mai 2014

The Walking Dead - Saison 4

On a tous nos petits pêchés mignons, chez les uns c'est le pot de glace au chocolat devant un film de Michael Bay, chez les autres c'est la Voice Academie du mercredi soir au coin du feu. Pour ma part c'est le mort-vivant. Oui, le zombie, le marcheur, l'infecté, quelque soit le patronyme que vous lui attribuez, tant que ça marche, court, mais que c'est mort et que ça émet des "greugreu", c'est mon kiff. D'ailleurs je ne comprends pas de quoi les gens se plaignent. Non, y'en à jamais assez des zombies ! Le zombie c'est un peu le personnage joker dans une histoire, le Deus Ex Machina du scénario bancal... C'est simple on peut tout faire avec un zombie ! Alors non, cette idée reçue ne tient pas la route un seul instant. Zombie is not dead, comme dirait l'autre.  


The Walking Dead est une série nous provenant tout droit des Etats-Unis d'Amérique (Fuck yeah!) et diffusé sur AMC (Mad Men, Hell on Wheels...) depuis 2010. Depuis quatre saisons maintenant, nous suivons un groupe de survivants dans un monde détruit et peuplés de petits péchés mignons. Et je stoppe un instant cette description passionnante car votre sarcasme suinte délicatement de vos écrans au mien : "Ah des zombies... c'est super original !". A ceci je vous réponds : "oui, mais...". Le parti pris de la série, qui est aussi celui du Comic du même nom, est de s'attarder sur les relations entres les différents protagonistes, jurant de ce fait avec d'autres trames narratives (se cantonnant aux "greugreu"/bagarres) effectivement recyclées des milliards de fois.   

Ne pose pas tes yeux sur ce paragraphe si tu n'as pas vu la troisième saison, sinon tu risques de te faire spoiler très fort...


Donc comme je le disais, ça fait maintenant quatre saison que Rick et son crew parcourent le monde des Etats-Unis d'Amérique (fuck yeah!) à la recherche d'une vie tranquille. Dans le troisième acte, la petite bande était à deux doigts du nirvana en tombant par le plus grand des hasards sur une prison désaffectée. C'était sans compter sur Woodbury, une petite communauté visiblement paisible située non loin de là dirigée par Le Gouverneur. Après moultes tentatives de ce grand méchant (oui avec un nom pareil vous vous attendiez à quoi?) pour récupérer de force la prison, Woodbury fini par tomber. Rick et ses potes, en bon samaritains, proposent aux survivants de les rejoindre, quand soudain, "cliffhanger" de fin de saison : Le Gouverneur est encore en vie. Quelques jours après ces fâcheux événements, le début de cette quatrième saison nous réintègre dans la prison du bonheur, où tout s'y passe pour le mieux dans le meilleur des mondes.  


...C'est bon tu peux revenir.



The Walking Dead est une série que j'ai attendu dès l'annonce de la première saison. J'ai tellement apprécié l'histoire, que je me suis senti obligé d'acheter la grosse quinzaine de tomes du comics déjà sortie à l'époque. Manquant cruellement de patience, j'ai donc pu allègrement me spoiler la suite des évènements non encore adaptés à l'écran. Mais avant que vous ne m'abreuviez de vos critiques désobligeantes concernant mes capacités intellectuelles, j'ai envie de vous dire que j'ai vraiment bien fait. Je m'explique. The Walking Dead est une bonne série, avec tout ce que l'on peut attendre d'une bonne série. Pourtant je trouve qu'elle gagne en intérêt lorsqu'on a lu le comics. La BD est très populaire aux État-Unis (fuck yeah !), et les scénaristes de la série en sont bien conscients. Au lieu de calquer l'histoire à la lettre (ce qui peut aussi être une solution), ils ont préféré prendre les personnages, les lieux, et les évènements marquants d'origine, mélanger le tout, et regarder le résultat. Par exemple (je ne spoile pas, don't panic...), un personnage qui devait normalement passer l'arme à gauche à un moment précis (moment précis qui a bien lieu) laisse sa place à quelqu'un d'autre (pas de bol pour lui). Ce parti pris crée donc la surprise même chez le petit malin connaissant d'avance l'histoire, la réalisation jouant allègrement avec cette frange de spectateurs. 

J'aimerais, avant d'aborder le seul mais véritable reproche que j'ai à faire à cette saison 4 (on y vient...), revenir sur un point qui me semble important pour comprendre mon propos. Pour des raisons qui me semble grossières mais évidentes de temps d'antenne, la série est miraculeusement passée de 13 à 16 épisodes (entre la saison 2 et 3) et s'est armée d'une coupure hivernale obligeant les auteurs a scinder la saison en deux parties. L'année dernière il faut avouer que ce modèle fonctionnait plutôt bien, l'intrigue était consistante, en tout cas suffisamment pour justifier cette nouvelle politique de diffusion. La situation est tout autre pour cette année. Les scénaristes se sont retrouvés, selon moi, avec un problème majeur : faire tenir au sein d'une même saison, à la fois la disparition de ces personnages intrus (les scénaristes se faisant avoir à leur propre jeu), et la suite des événements. On se retrouve alors avec deux (voir trois) histoires emboîtées de force au sein d'un même ensemble, l'effet étant accentué par la coupure et les quelques épisodes en trop. C'est vraiment dommage, car prises individuellement ces histoires sont vraiment bonnes, avec une réalisation toujours au top et leurs lots de situations toujours aussi imaginatives. J'aimerais donc terminer cette critique par un avis très personnel. Pour moi, une saison doit créer un ensemble, certes divisé en plusieurs épisodes et faisant partie d'une trame générale, mais formant un tout cohérent. Elle doit avoir, comme pour un long métrage, un début, un objectif, et une fin. Ce n'est pas vraiment le cas pour cette saison 4, encore une fois dommage, vraiment.




Cette dernière saison de The Walking Dead  est probablement la moins maîtrisée des quatre, mais tout n'est pourtant pas à jeter aux oubliettes. Je pense qu'il faut plus la prendre comme une transition, que comme une suite à proprement parler. Un moment certes un peu difficile à passer, mais obligatoire pour pouvoir continuer. Malgré tout ce que j'ai pu reprocher à cette saison, The Walking Dead  restera une de mes séries favorites. Pourquoi ? Tout simplement parce que "mes petits péchés mignon"... Quoi ? Comment ça "pas objectif" ? 

Ayllu

Le trailer de la saison 4 de The Walking Dead pour les plus curieux :


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mercredi 21 mai 2014

X-Men: Days of Future Past



Vu le 20.05.2014

Ça y va crescendo chez Marvel en 2014!

Après Captain America 2 qui n'était pas trop mal, puis The Amazing Spider-Man 2 qui nous embarquait dans une histoire plutôt géniale, voici X-Men Days of Future Past qui envoie sacrément du pâté.

Avec un pitch de base assez capilo-tracté: dans un futur où les mutants sont enfermés dans des camps, nos héros préférés envoient Wolverine dans le passé pour refaire l'histoire et donc changer le futur. Pas simple. Ni pour les personnages, ni pour les spectateurs.

Et bien, il n'en est rien. Sous ses aspects de film compliqué, l'histoire reste assez facile à comprendre et à suivre sans toutefois être trop banale et prévisible.

Plaisir intense de voir se mêler les héros de la trilogie d'origine avec les acteurs de X-Men Le Commencement. Des effets spéciaux en veux-tu en voilà. De l'humour vraiment humoristique (ni trop, ni trop peu, le dosage parfait). Des personnages qu'on adore. Un trio amoureux intéressant. Un Hugh Jackman nu. Des acteurs toujours au top (que ce soit Michael Fassbender, Peter Dinklage ou Jennifer Lawrence par exemple). Bref, la recette parfaite pour un excellent film.

Une mention spéciale pour la com' française qui, sur les affiches dans tous les arrêts de bus, nous met Omar Sy sur un pied d'égalité avec Hugh Jackman. On n'en est pas là quand même. Mais ça fait plaisir de le voir.

Courez-y! Vite!

Lo

Jack le chasseur de géants



Vu le 17.05.2014

Oh des géants! En DVD, rassurez-vous.

Avec un casting pareil (Ewan McGregor, Nicholas Hoult, Ian McShane, Stanley Tucci et Bill Nighy), on peut s'attendre à quelque chose d'assez sympa. Mais non! Dans le joli monde du cinéma un bon casting ne rime pas forcément (même très rarement) avec bon film.

Décors en carton-pâte et histoire sans rythme sont au menu de cette épopée. Pas facile de transformer un conte traditionnel en film captivant donc.

Plus surprenant encore (ah non, on n'était pas surpris jusque là), le réalisateur. C'est tout simplement Bryan Singer. Qui ça? Mais si, vous savez, le réalisateur de la trilogie X-Men, ou encore Usual Suspects. Etonnant non? On peut se demander ce qui lui est arrivé ici. Besoin d'argent? Mais pas assez de temps pour s'attarder sur la réalisation de ce film raté.

Espérons que X-Men Days of Future Past ne sera pas aussi médiocre.

Lo

lundi 19 mai 2014

Godzilla



Vu le 17.05.2014

Et un, et deux, et trois, zéro! Voilà qui résume assez bien ce film.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi mitigée en sortant d'une salle obscure. Que penser de Godzilla? Ai-je aimé? Prends-je le risque de vous conseiller la dépense d'une dizaine d'euros (voire plus étant donné que le film est sorti en 3D)? Et bien je n'en sais trop rien.

C'est portant sur les chapeaux de roue que commence ce film avec une assez vive émotion qui vous prend aux tripes lorsqu'un des héros joué par Bryan Cranston doit prendre la décision de sacrifier sa femme à la suite d'une catastrophe nucléaire. Au sortir de cette scène, on se dit que si le film continue sur cette lancée, les deux heures qui suivent seront fabuleuses.

Malheureusement, fabuleuses elles ne le sont pas, longues non plus (c'est déjà ça!). Si ce n'est que ce qui peut paraître long c'est l'arrivée de Godzilla (ben oui, c'est quand même ça le titre du film) qui n'apparaît vraiment mais vraiment pas tout de suite. A la limite, tant mieux, cela ajoute un certain suspense au film.

Bon, après on n'est pas dans la médiocrité, bien au contraire. Certaines scènes sont même d'une esthétique remarquable. Non, ce qui pêche (et c'est un détail pour pas mal d'entre vous) c'est la crédibilité de l'invraisemblance basée sur le réel. QUE-OI?

Je vous explique en quelques mots. Pour moi, une histoire totalement invraisemblable (des monstres préhistoriques dormants qui se réveillent pour manger des ogives nucléaires) qui se base sur des faits historiques (les essais nucléaires du milieu du XXème siècle) doit rester un tant soit peu crédible. Donc: les personnages ne peuvent pas courir sur un pont en bois avec un espacement de 1 mètre entre chaque planche comme s'il courrait sur une plage, le héros ne peut pas tomber de 30m dans l'eau en agitant les jambes, des animaux ne se battent pas à mort pour le plaisir, les monstres préhistoriques ne sont pas des batteries qui se rechargent, Godzilla ne peut pas écraser des gens et en même temps se faire acclamer par le peuple, et tu ne peux pas dire à ta femme de rester bien tranquillement à San Francisco si trois monstres se dirigent sur San Francisco (instinct de survie les mecs!).

Enfin voilà. Comment ça je chipote? Moi ça me gène.

Et enfin je donnerai un dernier conseil aux réalisateurs qui traînent: ce n'est pas la peine de mettre des enfants (ou des petites bêtes toutes mimi telles que des chiens) pour accentuer le côté dramatique et angoissant d'un film comme Godzilla. Ou alors n'utilisez cette tactique qu'une fois et pas tout au long du film!

C'était tout de même un film assez plaisant à regarder même s'il ne m'en reste que les aspects négatifs. Mais je suis une fille négative.

Lo

American Horror Story - Saison 2

J’ai un aveu à faire : je connais mal le monde du cinéma d’angoisse. J’ai bien évidemment vu les classiques du genre (de Psychose  à Shining  en passant par Halloween) et ne refuse jamais une soirée bière avec les coupins autour d’un bon « Slasher » rigolo des familles. Pourtant, quelque chose me fait dire que je ne suis pas un « vrai »… Vous savez, les « vrais de vrais », ces mêmes personnes capables de vous ruiner un repas de famille sous prétexte que vous avez confondu « Rape and Revenge » avec « Torture Porn ». Non, je ne suis pas de ces gens là. C'est pour cette raison, et parce que je ne me sens pas de taille à affronter les quelques aficionados qui liront ces lignes, que je préfère m’abstenir de toute allusion aux genres, sous-genres, voire sous-sous-genres du cinéma d'horreur existant. Vous voilà prévenus. 


American Horror Story est donc une série d’horreur provenant tout droit des Etats-Unis d’Amérique (fuck yeah !), diffusée depuis 2011 sur la chaine FX Network (Sons of AnarchyJustified…), créé et produit par Ryan Murphy et Brad Falchuk. S’inspirant des légendes urbaines américaines, chacune des saisons s’attarde sur un lieu particulier à une époque particulière. Ayant souvent deux trains de retard, et n’ayant pas encore vu la troisième saison, j’ai décidé de vous parler d’Asylum le second chapitre de cette anthologie estampillée « horreur ».

Alors que la première saison nous embarquait dans les méandres d’une maison hantée, cette seconde histoire s’installe dans un hôpital psychiatrique privé, joliment nommé Briarcliff pour l’occasion, tenu par des nonnes dans les années 60. Le pitch de départ, suivant l'internement du meurtrier présumé Bloody Face (joué par Evan Peters) n’est finalement qu'un prétexte permettant de mettre en scène quantité d’autres personnages au sein de l'asile sans vraiment créer de protagonistes. Se côtoie alors dans ce conglomérat de dégénérés, des bonnes sœurs (Jessica Lange, Lyli Rabe...), un docteur aux méthodes plus que douteuses (James Cromwell), une journaliste homosexuelle (Sarah Paulson), ainsi qu'un psychologue progressiste (Zachary Quinto) pour ne citer qu’eux.


Vous savez, c’est vraiment compliqué de réaliser un épisode pilote. Il faut à la fois savoir poser les bases de l’intrigue sans trop en dévoiler, introduire le spectateur aux différents personnages, tout en lui donnant envie de revenir la semaine suivante. "Perplexe" est le mot qui convient pour définir mon état au sortir de ce premier épisode. C’est simple, ça va dans tous les sens. Durant ces 45 premières minutes, on assiste à un véritable défilé de stéréotypes en tout genre, passant d’un pseudo professeur Frankenstein à un serial killer, à des aliens spécialisés dans le kidnapping de femmes enceintes, et à une armée de saintes nitouches sociopathes saupoudrées de nymphomanie. Ajoutant à cela une time line complètement décousue, jonglant entre les sixties et aujourd’hui, on a vraiment l’impression de s’être égaré dans le subconscient d’un scénariste sous psychotrope de 8 ans d’âge mental ayant abusé du LSD. Tout ceci me faisant plus penser à un Plan 9 qu’à une véritable introduction de film d’angoisse, la première question que je me suis posée en atteignant le générique n’a pas été « c’est quoi la suite ? », mais « on est où là ? ».

Mais que c’est bon ! Malgré ce début pour le moins déroutant, Asylum nous conduit tout droit au purgatoire où folie et sadisme se côtoient tous les matins dans la salle commune, dans laquelle raisonne en boucle « Dominique, nique, nique ... » de Sœur Sourir. Scénaristes et réalisateurs réussissent ici l'exploit magistral de faire tenir au sein du même récit les plus grands délires de l'imaginaire collectif, tout en faisant en sorte que ceci ait un sens. Le risque avec ces canevas sans queue ni tête apparente c'est l'ennui, pointant le bout de son nez une fois la surprise de départ derrière nous. Pourtant, on ne lâche pas prise un seul instant, l’intérêt étant alimenté par des retournements de situation "whatthefuckesque", à la limite du random pour certains. La réalisation est tout aussi surprenante, s’autorisant de passer de scènes à l'érotisme chic et dégueulasse à la fois, à une plastique utlra cheap tout droit sortie d'un nanar des années 80. Pour être tout à fait franc, je ne pense pas qu'American Horror Story soit une série qui convienne à tout le monde. Elle fait parti de ces OVNI que l'on adore ou que l'on rejette en bloc. Je me suis d'ailleurs posée la question au début, partagé entre coup de génie et sombre étron. Pour ma part, le monde de la psychiatrie et des hôpitaux sont des thèmes qui m’angoissent vraiment. Je n'ai eu aucun mal à ressentir une profonde empathie pour les différents patients enfermés ici, le plus souvent malgré eux, et à plonger en apnée dans cette antre de la folie.       



A mi-chemin entre Lost  et Vol au dessus d'un nid de coucouAsylum  est une saison particulièrement atypique. En fait, dire qu'elle n'est qu'une série d'horreur serai vulgairement réducteur. Cette seconde saison d'American Horror Story  est en fait une gigantesque fresque en hommage aux films d'horreurs et de monstres des années 30 à 80. Avec la quatrième saison, débarquant sur nos petits écrans pas plus tard que dans quelques mois (oui je n'ai pas plus précis), je vais m'empresser de m'ingurgiter Coven, la saison de cette année, dont le thème alléchant n'est autre que la chasse aux sorcières de Salem.



Ayllu

Le trailer de la seconde saison d'American Horror Story  pour les plus curieux :



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mercredi 14 mai 2014

True Detective

Toi qui regarde des séries, je comprend ta frustration. Oui, je te comprend, quand au bout d'une dizaine d'épisodes le "season finale" sonne le glas du "cliffhanger". Après une saison passée à la merci des scénaristes, ces derniers ayant créés chez toi une addiction grandissante te laissent tomber  là... comme ça... telle une vieille paire de chaussettes mouillées. On les entendrait presque se pavaner, "à l'année prochaine" disent-ils en rigolant... Toi qui est frustré, je te comprend. Mais je te le dis sans faille, reste cool, car espoir il existe.


True Detective est une série nous provenant tout droit des Etats Unis d'Amérique (fuck yeah!), et diffusée sur HBO (chaine qui diffuse aussi une petite série d'auteurs avec un trône de fer, des épées, des dragons... bref, rien de bien folichon). True Detective est une série étonnante. Etonnante par son titre : "True Detective" ? vrai détective ? il en existe des faux ? Etonnante aussi par son format d'anthologie (oui c'est à toi que je parle le frustré). L'histoire que nous raconte cette première saison tient sur huit épisodes, et ... c'est tout. La prochaine saison rimera avec autres ambiances, autres récits, et autres vrais détectives.

Ce premier chapitre se déroule en Louisiane où deux anciens flics sont interrogés par deux autres flics en 2012, sur une enquête concernant les deux premiers en 1995. Vous n'avez rien compris ? C'est presque normal.  Mais finalement, c'est pas si grave. Bien que le scénario de cette série soit des plus réussit, le risque de spoiler les lecteurs que vous êtes m'incite à en rester là.



Mais alors, pourquoi-t-il donc c'est-il si bien, que cette série là ? Je commencerai doucement mais surement par le jeu des acteurs. Car oui, Matthew McConaughey et Woody Harrelson, les deux acteurs principaux sont bons. J'émettrai tout de même un bémol, qui ressemble d'ailleurs plus à du gros chipotage qu'à une véritable critique. McConaughey aka Rust Cohle, que vous avez surement eu l'occasion d'admirer dans l'excellentissime Mud et plus récemment dans Dallas Buyers Club, crève littéralement le petit écran. "Et alors ?" Me direz vous. Et alors malgré une très bonne interprétation de Martin Hart, Harrelson fera tout juste office de second couteau à coté du sans-faute de McCaunoghey. Mais encore une fois ça reste du gros chipotage.

Mais soyons claire, la qualité d'une série ne se détermine pas uniquement qu' à la qualité de ses acteurs, aussi bonne soit-elle. Les polars du pays des Bisounours ayant contractés la maladie du "sitcomdérique" (les fameux "Experts" Miami, Las Vegas, et autre Gif-sur-Yvette...) dont on nous gave depuis une trouzaine d'années, avaient fini par me persuader que série télé et force de l'ordre ne font pas forcément bon ménage. Que nenni. True Detective nous embarque dans une Louisiane des années 90, dont les cicatrices des précédents ouragans ne se sont pas encore refermées (se sont-elles un jour refermées?). Pas besoin d'aller chercher les bas fond d'un Chicago ou d'un New York lorsque le Bayou tout entier est un bas fond à lui tout seul. Pesant, angoissant, violent, sont les maitres mots d'un polar réussi. Avec cette image de la Louisiane que nous sert Nic Pizzolatto, le créateur de la série n'aurait pu trouver meilleur décor.




Enfant bâtard, né d'un Seven et d'un Shutter Island agrémenté de sauce cajun, True Detective est une série que je conseille vivement à tout amateur de bon polar, comme aux autres. Jouant avec brio avec les codes du roman policier, sans pour autant plonger dans la caricature de l'inspecteur la picole, cette première saison m'aura plus que convaincu bien que frustré n'ayant pas de rab l'année prochaine. 

Ayllu

Le trailer de la première saison de True Detective pour les plus curieux :


mardi 13 mai 2014

Libre et assoupi



Vu le 12.05.2014

Trois bon acteurs. Trois jeunes acteurs. Et de la poésie.

Voilà ce qu'on peut retenir de ce film. Comédie de Benjamin Guedj qui ne nous éclabousse pas sous des tonnes de clichés du comique. On vire de temps en temps dans l'expérimentation, mais même si ça tombe parfois à plat, cela reste intéressant.

C'est une comédie mais c'est aussi un film un peu inclassable. Le sujet (un jeune homme qui n'a aucune ambition dans la vie et qui préfère la rêver que la vivre) nous raconte quelque chose sur notre société, sur la vision que les jeunes peuvent en avoir. Comment ne rien faire tout en gagnant de l'argent (ou pas)? Est-ce moral? Est-ce bien? Est-ce viable sur du long terme? Est-ce raisonnable? Que faire de sa vie? Comment la réussir? Ce sont toutes ces questions qui sont posées dans ce film, le tout sous une forme comique qui prend parfois des tons tristes voire tragiques.

Il y a plein de choses à retenir de ce film qui est finalement très poétique. Un monologue de Denis Podalydès, drôle et triste à la fois. Un monologue de Charlotte Le Bon presque digne d'un film culte avec une émotion énorme. Une scène de slip drôle et mémorable. Une scène de drague de fin très originale. Des histoires de journal intime.

Ajouté à cela un casting d'acteurs tous aussi bien les uns que les autres (Baptiste Lecaplain, Charlotte Le Bon et Félix Moati). Ils ont des genres différents et en même temps proches. Un bon cocktail de jeunes acteurs. Et Denis Podalydès qui ajoute ce qu'il faut de Comédie Française et d'humour.

Lo

lundi 12 mai 2014

The Amazing Spider-Man 2: Le Destin d'un héros



Vu le 05.05.2014

Un film de super-héros? De Marvel? Encore un? Oui pas n'importe lequel, c'en est un bien.

Le premier de la série était plutôt réussi. Il était parvenu à éclipser la trilogie Spider-Man précédente en lui redonnant du peps. Ce qui n'était pas vraiment compliqué, le Spider-Man précédent (Tobey Maguire) était assez insipide donc pas très dur de relever le challenge pour Andrew Garfield. Ce nouveau Spider-Man/Peter Parker est plus expressif que celui joué par Maguire même si on voudrait qu'il joue encore plus sur la profondeur de son personnage. En effet dans cet opus, comme dans The Amazing Spider-Man 1, ce grand ado de Peter Parker reste tout de même très ado et n'est pas plus différent qu'un lycéen de n'importe quelle série américaine.

Malgré cela, ce deuxième film de la saga est à la hauteur du premier et nous entraîne dans l'univers des comics avec plaisir. Et en plus cette année, on a même le droit à deux méchants pour le prix d'un (même presque trois), de quoi tenir le spectateur en haleine jusqu'à la fin.

Un bon film. De très bons effets spéciaux (la 3D est presque pas mal). Ce qu'il faut d'humour et de drama. Une combinaison presque parfaite. On veut la suite.

Lo

mercredi 1 janvier 2014

Nouvelle peau pour une nouvelle vie

Envie de changement, le blog fait peau neuve. Donc attendez vous à de grosses nouveautés en perspectives dans les jours qui viennent....

- un nouvel habillage
- un nouveau contributeur
- une nouvelle vision
- de nouveaux avis réguliers (on l'espère)
- des avis sur les séries


Mai 2014