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lundi 19 mai 2014

Godzilla



Vu le 17.05.2014

Et un, et deux, et trois, zéro! Voilà qui résume assez bien ce film.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi mitigée en sortant d'une salle obscure. Que penser de Godzilla? Ai-je aimé? Prends-je le risque de vous conseiller la dépense d'une dizaine d'euros (voire plus étant donné que le film est sorti en 3D)? Et bien je n'en sais trop rien.

C'est portant sur les chapeaux de roue que commence ce film avec une assez vive émotion qui vous prend aux tripes lorsqu'un des héros joué par Bryan Cranston doit prendre la décision de sacrifier sa femme à la suite d'une catastrophe nucléaire. Au sortir de cette scène, on se dit que si le film continue sur cette lancée, les deux heures qui suivent seront fabuleuses.

Malheureusement, fabuleuses elles ne le sont pas, longues non plus (c'est déjà ça!). Si ce n'est que ce qui peut paraître long c'est l'arrivée de Godzilla (ben oui, c'est quand même ça le titre du film) qui n'apparaît vraiment mais vraiment pas tout de suite. A la limite, tant mieux, cela ajoute un certain suspense au film.

Bon, après on n'est pas dans la médiocrité, bien au contraire. Certaines scènes sont même d'une esthétique remarquable. Non, ce qui pêche (et c'est un détail pour pas mal d'entre vous) c'est la crédibilité de l'invraisemblance basée sur le réel. QUE-OI?

Je vous explique en quelques mots. Pour moi, une histoire totalement invraisemblable (des monstres préhistoriques dormants qui se réveillent pour manger des ogives nucléaires) qui se base sur des faits historiques (les essais nucléaires du milieu du XXème siècle) doit rester un tant soit peu crédible. Donc: les personnages ne peuvent pas courir sur un pont en bois avec un espacement de 1 mètre entre chaque planche comme s'il courrait sur une plage, le héros ne peut pas tomber de 30m dans l'eau en agitant les jambes, des animaux ne se battent pas à mort pour le plaisir, les monstres préhistoriques ne sont pas des batteries qui se rechargent, Godzilla ne peut pas écraser des gens et en même temps se faire acclamer par le peuple, et tu ne peux pas dire à ta femme de rester bien tranquillement à San Francisco si trois monstres se dirigent sur San Francisco (instinct de survie les mecs!).

Enfin voilà. Comment ça je chipote? Moi ça me gène.

Et enfin je donnerai un dernier conseil aux réalisateurs qui traînent: ce n'est pas la peine de mettre des enfants (ou des petites bêtes toutes mimi telles que des chiens) pour accentuer le côté dramatique et angoissant d'un film comme Godzilla. Ou alors n'utilisez cette tactique qu'une fois et pas tout au long du film!

C'était tout de même un film assez plaisant à regarder même s'il ne m'en reste que les aspects négatifs. Mais je suis une fille négative.

Lo

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