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jeudi 20 décembre 2012

L'odyssée de Pi [Life of Pi]


Vu le 17.12.2012

Adapté du roman éponyme et présenté par certains comme une belle histoire d’amitié entre un tigre et un jeune garçon, l’Odyssée de Pi c’est bien plus que ça. Ce film c’est l’histoire extraordinaire de Piscine Patel. C’est une histoire de survie réalisé par Ang Lee. Après avoir vu la bande annonce, on s’attend à quelque chose de magique, on pense voir plus qu’une seule baleine entourée de planctons phosphorescents. Malheureusement de magique il n’y a que la chance du héros car le reste traine en longueur, on comprend très vite que la cohabitation entre le jeune héros et le tigre sur une petite embarcation au milieu de la mer suite à un naufrage ne sera pas de tout repos. Mais surtout, après avoir vu le film on en ressort déçu. Déçu parce que la fin du film arrive comme un cheveu sur la soupe, rien n’est développé et on reste sur notre faim. Mais cette fin presque bâclée, ne nous empêche de découvrir un jeune acteur indien dans le rôle principal, Suraj Sharma, génial et émouvant. Bref, de notre envie d’entrer dans un monde magique et imaginaire, de suivre Pi dans son délire aux hallucinations féériques, il n’en reste pas grand-chose si ce n’est un film aux images et paysages magnifiques plein de couleurs et un conte que l’on n’oubliera pas.

mercredi 19 décembre 2012

Les Mondes de Ralph [Wreck-it Ralph]


Vu le 17.12.2012

Avec un thème peu commun dans l’univers de Disney – les jeux vidéo – Les Mondes deRalph parvient tout de même à émerveiller. Les plus sceptiques penseront sûrement qu’il faut une connaissance poussée des jeux vidéo pour comprendre toutes les références et que ce film n’est pas adapté aux plus jeunes – la cible habituelle de Disney. Et ils auront quelque peu tort. Il est vrai que pour tout comprendre, saisir tout de l’univers, reconnaître chaque personnage et chaque jeu, il faut être geek ou l’avoir été. Mais si on n’a pas cette culture ou si on en a une mais assez restreinte sur le sujet, on s’amusera malgré tout. Et on sera d’autant plus content de reconnaître quelques codes de ce monde très geek-esque. Le film est plein d’humour et de jeux de mot en tout genre, les personnages sont attachants et drôles. Petits et grands seront enchantés par l’ingéniosité des créateurs qui se logent jusque dans les moindres détails des décors  Et plus précisément dans le monde de Sugar Rush – le paradis des sucreries comme on pourrait l’appeler – plaisir des yeux et de l’appétit des gourmands. Un dessin animé donc plutôt réussi.

Mes Héros


Vu le 16.12.2012

Petit film français plein d’amour et d’humour réalisé par Eric Besnard, Mes Héros vous fera passer un agréable moment. Les personnages de ce film nous entraînent dans un univers plein de tendresse et d’un peu d’injustice où le père noël passe plusieurs fois par an. On retrouve ces acteurs que l’on aime tant : Josiane Balasko en femme acariâtre mais si pleine d’humanité et si touchante au fond, Gérard Jugnot en papy gâteau que l’on aimerait avoir dans sa famille et Pierre Richard en voisin très sympathique. Sans oublier Clovis Cornillac qui pour sa part joue un personnage auquel on n’arrive pas vraiment à s’attacher car un peu banal contrairement aux autres et le jeune Ibrahim Burama Darboe, un très jeune acteur tout mignon. Cette comédie nous rappellera peut-être un peu les comédies d’avant, en tout cas vous rirez ou vous serez nostalgique mais c’est très certainement que vous aimerez.

vendredi 14 décembre 2012

Les bêtes du sud sauvage [Beasts of the Southern Wild]


 
Vu le 13.12.2012

On n’arrête pas de nous parler de ce petit bijou, on n’arrêtait pas de nous faire saliver d’attente pour ce film qui fait parlé de lui dans tous les festivals, mais maintenant que l’on peut aller le découvrir en salle, qu’en-est-il vraiment ? Et bien c’est un film qui mêle imaginaire, questions d’environnement, de déracinements, qui parle du futur, et qui est à la fois leçon de courage et leçon de survie. Mais le film est servi par des personnages assez antipathiques, excepté peut-être pour le rôle de la petite Hushpuppy. Et qui surtout est filmé d’une manière très particulière. L’introduction assez longue du film rend bien compte de cette manière de filmer, et même si c’est une introduction très intéressante, excusez-moi mais elle donne le mal de mer. Alors est-ce une manière de refléter cette mer qui monte, cette eau qui envahit tout par la suite du film, je ne sais pas mais en tout cas accrochez-vous. Caméra instable, pour donner un genre, pour filmer une spontanéité ou pour faire écho au « sauvage », les interprétations et les avis peuvent être nombreux, en tout cas une chose est sûre, cela vous fera tourner la tête, et pas dans le bon sens du terme. Ajouté à cela des effets artistiques – ou pas – de gros plans ou de flou toutes les deux minutes, on peut avoir du mal à comprendre l’engouement que ce film peut susciter. Hushpuppy – que nous avons déjà mentionné – est la petite fille au cœur de cette histoire, avec l’œil de qui cette histoire nous est contée, et l’intérêt d’ordinaire d’avoir une enfant, personnage principale d’un film, c’est pour donner une dimension d’innocence à telle ou telle situation. Or ici, d’innocence il n’y a pas. C’est un film avec une certaine violence, bien sûr pas forcément une violence explicite mais tout de même. Et le fait que l’on ne sache pas vraiment où le réalisateur veut en venir avec cette histoire, hormis nous montrer que cette région est vouée à disparaître, donne l’impression d’un film qui se veut profond sans vraiment l’être.

jeudi 13 décembre 2012

Le Hobbit: un voyage inattendu [The Hobbit: an unexpected voyage]


Vu le 12.12.2012

Un des blockbusters tant attendu de cette fin d’année, c’est bien entendu Le Hobbit : un voyage inattendu. Le grand retour de Peter Jackson et du monde de Tolkien. On s’attendait donc à quelque chose de grandiose. Malheureusement on aurait préféré que le réalisateur ne s’acharne peut-être pas à vouloir faire d’un si petit livre (comparé au Seigneur des Anneaux), trois films d’une longueur interminable. C’est le premier qui est sorti ce mercredi 12 décembre 2012, et l’impression qui en ressort est une impression de lenteur, non pas de longueur, de lenteur. Je m’explique. On ne peut pas reprocher à Peter Jackson d’avoir mis des scènes qui n’étaient pas indispensables ou qui cassaient le rythme du film, non. On peut par contre lui reprocher d’avoir fait un film au rythme particulièrement lent, et c’est assez paradoxal quand on voit le nombre de batailles de cette première partie. On peut donc espérer que cette lenteur est due à la mise en place de l’histoire et des personnages principaux et ne sera plus dans les deux films suivants. Malgré cela, Le Hobbit reste un film agréable à regarder. Quelques années se sont passées depuis Le Retour du Roi et cela se ressent dans les effets spéciaux qui déjà très bien à l’époque sont maintenant éblouissants. Et puis gros avantage de cette trilogie par rapport à la précédente, le héros change, ce n’est donc plus Frodon mais Bilbon, et pour cela, c’est Martin Freeman qui a été choisi. Acteur britannique génial que certains auront peut-être reconnu d’H2G2 ou de Love Actually, qui est tout de même mille fois plus expressif qu’Elijah Wood et qui nous fait rire par ses mimiques. D’ailleurs on notera pour ce premier volet un certain humour présent tout au long du film. Il ne reste plus maintenant qu’à attendre le second volet pour enfin découvrir Smaug, qui sera interprété par Benedict Cumberbatch qui n’est autre que le partenaire très british de notre Martin Freeman préféré dans la série Sherlock.

Ernest et Célestine


Vu le 12.12.2012

Adapté d’une série de livres, ce film pour enfants est plein de poésie. Les deux personnages principaux Ernest et Célestine sont attachants, sympathiques.  Alors que les grands studios comme Dreamworks ou Disney-Pixar s’acharnent à développer des dessins animés de plus en plus réalistes avec des effets 3D, des textures et des couleurs encore plus attirantes les unes que les autres, ce petit dessin animé sans prétention garde la tradition des dessins animés d’avant l’ère du numérique. Les dessins sont en 2D, simples mais avec plein de détails, les couleurs pastel apaisent. L’histoire est mignonne. On notera la voix de Lambert Wilson en grand méchant ours qui charmera les mamans et enchantera les enfants. Et les quelques chansons signées Thomas Fersen sont tous simplement un bonheur. C’est un bon film à aller voir avec des jeunes enfants, les parents quant à eux auront le plaisir de passer également un bon moment.

mercredi 12 décembre 2012

De l'autre côté du périph'



Vu le 11.12.2012

De l’autrecôté du Périph’ réalisé par David Charhon, c’est l’histoire d’un flic de banlieue et d’un flic parisien qui vont devoir collaborer. C’est l’histoire d’un flic noir et d’un flic blanc, c’est l’histoire de deux flics aspirants au grade de commissaire mais n’ayant pas la même conception du métier. C’est donc l’histoire de deux classes sociales qui s’opposent. En bref, c’est un thème qui n’est surtout pas nouveau. C’est empreint d’une multitude de clichés mais sans aller dans la caricature. Surtout, c’est un film porté par un humour cassant si caractéristique des comédies françaises de ces dernières années, un humour incarné en particulier par Omar Sy mais également par Laurent Lafitte qui lui aussi est tout aussi drôle. Hormis un cadavre qui respire, ce film est sans fausses notes même si le rythme manque d’énergie par instant, mais la situation rebondit toujours. On notera l’hommage à Belmondo et ses films de policiers ainsi que le clin d’œil à Intouchables dans les quelques pas de danse d’Omar Sy. Un très bon moment de détente et de rires.

Les Invisibles


Vu le 11.12.2012

A l’heure où le mariage pour tous fait polémique en France, Sébastien Lifshitz nous propose de découvrir des homosexuels ayant tous plus de soixante ans et par conséquent ayant eu à vivre leur homosexualité dans une époque encore plus hostile qu’aujourd’hui à leurs égards. Les Invisibles c’est donc un joli documentaire sans narration qui se construit au fil des témoignages. Témoignages d’enfance ou d’adolescence plus ou moins malheureuse passée soit dans la honte, soit dans l’incompréhension de son identité sexuelle. Témoignages de coming-out quelques fois pendant mai 68 et la période qui s’en suivit où tout semblait possible. Témoignages de vie triste, émouvante, pleine d’injustice mais aussi de joie et de liberté. Dans cette alternance de témoignages oraux, de photos personnelles et d’images d’archives, le spectateur rencontre des personnages singuliers qui – malgré leur orientation sexuelle non acceptée et leurs parcours très durs – ont tous eu des aventures incroyables : séjour en terre Adélie, séjour en Afrique, passage à la télévision, pages dans Paris Match, élevage de chèvres. Ces histoires ont comme point commun l’homosexualité mais ce documentaire ce n’est pas que ça, c’est avant tout des histoires très humaines et des histoires d’amour. Un documentaire bien construit qui émeut et captive.

mardi 11 décembre 2012

Mais qui a re-tué Pamela Rose?


Vu le 09.12.2012

Quand on voit ce film on a du mal à s’imaginer que Kad Merad et Olivier Baroux l’ont réalisé avec le même budget que le précédent. En effet les agents Bullit et Riper sont de retour, dix ans après, dans une toute nouvelle aventure quelque peu plus impressionnante que la précédente. Bémol de ce nouveau film, le titre n’a pas vraiment de rapport avec l'histoire et n’est que prétexte pour retrouver ces deux flics du FBI pas franchement brillants dans une toute nouvelle histoire. En dix ans les séries policières américaines ont eu le temps d’évoluer, et cette parodie suit donc cette évolution. Sans prétention, plein d’autodérision et sans portée philosophique –of course – ce film est un regroupement de jeu de mots, de blagues lourdes mais drôles, de décalages, de situations loufoques, de gags, de coiffures en tout genre, de FBI, de faux-raccords fait exprès, d’acteurs tous aussi drôle les uns que les autres. Et même quand le film s’essouffle à un moment, les personnages eux-mêmes s’en rendent compte et relance le sujet, et c’est ce décalage et cette sorte de proximité avec le spectateur qui rend ce film encore plus appréciable. Rires garantis, et même si tout n’est peut-être pas à garder, on passe un très bon moment.

lundi 10 décembre 2012

Trois Mondes

      

      Vu le 07.12.2012

     Trois mondes pour trois personnages. Trois personnages appartenant à trois mondes différents, des mondes qui vont se rencontrer. Le point de départ de ce film : un accident de voiture où le chauffard prend la fuite. Cet accident va donc être le prétexte pour nous montrer comment un évènement court dans le temps peut changer une vie. Malheureusement ce genre de film où le personnage principal commet une erreur qui va changer sa vie et l’entraîner dans un cercle vicieux infernal duquel il ne pourra pas sortir quoiqu’il arrive n’est pas quelque chose d’original. Sa particularité – ce qui fait que l’on peut trouver un intérêt à regarder ce film – c’est cette rencontre de trois personnages que tout oppose. Al – un jeune patron de concession automobile qui gagne correctement sa vie et qui est sur le point de se marier – Juliette – une étudiante en passe de terminer ses études, enceinte et ayant une relation un peu compliquée avec un professeur de philosophie – et Vera – une moldave sans papiers travaillant au black et femme de la personne accidentée. Et ces trois personnages sont joués avec justesse par trois merveilleux acteurs. Raphaël Personnaz qui nous avait interpellé dans La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier et que l’on reverra bientôt dans La Stratégie de la Poussette. Clotilde Hesme, héroïne merveilleuse de Angèle et Tony et ayant reçu le César du meilleur espoir féminin l’année passée. Et enfin Arta Dobroshi, actrice kosovare, qui sait transmettre les émotions justes. Trois mondes est donc un petit film français sans trop d’originalité mais porté par des acteurs auxquels une grande partie de la société pourrait s’identifier, peut-être donc pour montrer que ce genre de situation peut arriver à n’importe qui : que ce soit la situation du chauffard, Al, la situation du témoin, Juliette ou celle de mari ou femme de victime, Véra.



samedi 8 décembre 2012

Télé Gaucho


Vu le 07.12.2012

Michel Leclerc nous avait enthousiasmé avec son magnifique Le nom des gens et ses deux personnages hauts en couleur joués par Jacques Gamblin et Sara Forestier. Il nous revient cette année avec une nouvelle fois Sara Forestier – toujours aussi pétillante – mais également Maïwenn, Eric Elmosnino ou encore Félix Moati dans son dernier film : Télé Gaucho. Un film traitant de la petite vie d’une télé locale aux idées de gauche, dont les personnages n’ont qu’une idée en tête : changer le monde, faire la révolution. Son affiche aux mêmes couleurs édulcorés que celle de son précédent film nous laissait présager un film du même calibre. Malheureusement même si la première partie du film nous replonge dans cet univers drôle, farfelu, politique et émouvant si caractéristique, la suite du film perd en énergie et traîne en longueur. Le rythme ralentit. En effet d’une explosion de bons mots, de situations drôles, de personnages aux caractères bien trempés, Télé Gaucho perd au fur et à mesure des minutes de son énergie, de sa bonne humeur et de son humour. L’histoire perd presque de son intérêt par moment. Les personnages qui au début du film nous semblent bien sympathiques et nous font rire, ne font que devenir de plus en plus énervant ou de plus en plus l’ombre d’eux-mêmes. Le militantisme de Yasmina finit par énerver et son caractère agace, Victor même s’il reste le narrateur de cette histoire parait presque transparent, Jean-Lou qui par sa singularité nous fait rire, ne produit plus rien et Clara naïve et spontanée, nous énerve, elle, par sa stupidité. Bref, ce film qui démarre si bien s’essouffle et fait l’effet d’un pétard mouillé. Peut-être est-ce pour nous montrer que les télé locales aux idées révolutionnaires voulant changer le monde n’ont et n’auront que cet effet dans la société, que l’énergie dont dispose certains pour changer le monde n’est voué qu’à s’estomper. Mais malgré une caricature parfois extrême de ce milieu et des personnages qui le peuplent, Michel Leclerc nous offre tout de même un film plutôt agréable à regarder qui vous fera rire ou sourire par son mélange d’histoires d’amour et de révolution politique. Et malgré tout, on s’attache à ces personnages si singuliers.

jeudi 6 décembre 2012

Anna Karenine


Vu le 06.12.2012


Adaptation du roman de Tolstoï, Joe Wright nous offre avec ce nouveau film son interprétation du classique. Les adeptes de son adaptation du tout aussi classique Orgueil et Préjugés retrouveront donc sa touche de réalisateur, dans les scènes de bal et les longs travellings par exemple. Mais pour adapter un classique de la littérature qui, de plus, a déjà subi de nombreuses adaptations cinématographiques, le réalisateur se doit de faire dans l’original, de faire quelque chose que personne n’a jamais fait, sinon l’intérêt n’existe pas. Et sur ce point Joe Wright réussi le pari de faire quelque chose de peu commun : il raconte l’histoire d’Anna Karénine dans l’enceinte d’un théâtre. Les plus pointilleux feront remarquer que l’originalité aurait pu être encore plus poussée si toutes les scènes se déroulaient effectivement dans un théâtre, mais ne soyons pas si pointilleux ! L’entièreté des villes de St Petersburg et Moscou se trouvent donc réduites à l’espace offert par un théâtre. Shakespeare avait écrit « Le monde entier est un théâtre », Joe Wright nous propose sa version : « Le roman d’Anna Karénine est un théâtre ». L’idée est bien sûr, comme nous l’avons dit, originale mais les multiplications d’effets de style donnent un ton assez pompeux au film et l’effet de surprise passe assez rapidement au bout du premier quart d’heure.  Mais en construisant son film ainsi, le réalisateur met l’accent sur les costumes et les décors. En effet robes de princesses et décors en bois se multiplient pour nous offrir un univers plus ou moins merveilleux – oui, le sujet n’est pas non plus d’une gaieté folle. Un accent particulier est également mis sur la danse dont les chorégraphies sont particulièrement sympathiques, ce qui donne une dimension peut-être un peu plus romantique et sensuelle à cette adaptation qui reste tout de même très mécanique. Et c’est cet aspect mécanique qui peut déranger et qui ne permet pas au spectateur de rentrer entièrement dans l’histoire. En effet la première partie du film qui est très théâtrale ajoute une barrière supplémentaire entre le spectateur et l’histoire, ce qui empêche ce dernier de savourer pleinement l’aspect dramatique et moins mécanique de la deuxième partie du film. On notera tout de même les performances des acteurs du film : Keira Knightley, Jude Law, AliciaVikander et Aaron Johnson, avec une mention spéciale pour Matthew Macfadyen et son personnage assez différent de ceux dans lesquels on est habitué à le voir au cinéma.